Créer une lasagne en permaculture
- Admin
- 29 avr.
- 1 min de lecture
Dernière mise à jour : 8 mai
Un jardin né de couches et de patience
Là où la terre repose, sans qu’on la retourne, ni qu’on la blesse, commence une œuvre discrète, un lit de vie tissé par la main du jardinier rêveur.
D’abord, le carton - humble et brun, dénudé de toute écriture, vient comme une couverture délicate il étouffe les herbes sans violence, prépare le sol à renaître autrement.
Arrosé comme une promesse, il devient le socle d’un monde nouveau.
Puis, couche après couche, s’empilent les offrandes de la nature :l es matières brunes, sèches et sages, feuilles mortes, paille, branchages oubliés, puis les matières vertes, vives et pleines d’élan, tontes fraîches, épluchures, marc de café.
À chaque strate, le jardinier murmure :« Que la vie circule, que le sol s’éveille. »
Un peu de compost, comme un soupçon de mémoire, vient nourrir ce millefeuille de matière.
Et l’eau, tombée du ciel, unit tous les éléments dans une lente alchimie.
Enfin, un voile de paille ou de broyat protège le tout comme une couverture d’automne.
Et l’on attend, non pas les bras croisés, mais le cœur battant de voir germer l’invisible.
Ici naît un jardin sans labours, où la nature reprend ses droits, où les vers de terre tissent les rêves, et où chaque graine s’endort dans un berceau chaud.
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